***AVERTISSEMENT***
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Je descends du Uber, tremblant un peu, avec des gazouillis dans mon bas-ventre, et j’entre dans le lobby de l’immeuble à condos. Mes jambes molles me mènent de peine et de misère à l’ascenseur. J’appuie sur le 7 et je me colle au mur arrière.
Respire, la grande, respire.
Je n’arrive pas à croire à quel point je suis nerveuse. Fait longtemps que je n’ai pas été toute à l’envers comme ça. Pas habillée, en tout cas. Pas de bon sens, je suis nerveuse comme un kid de 16 ans qui essaie ses fausses cartes pour la première fois.
Les portes de l’ascenseur ouvrent au 7e, mais je ne bouge pas. Mes jambes refusent d’avancer. Je suis à quelques mètres d’une soirée de plaisir assuré, de réaliser un de mes fantasmes préférés, je le sais. Mais je suis bloquée.
Merde.
Après quelques minutes, l’ascenseur se tanne de m’attendre et ferme ses portes. Je ferme les yeux, mais on ne bouge pas.
Bon, ça va faire!
J’avance et je sacre un bon coup de poing ou six sur le bouton pour ouvrir les portes. Ça marche et je sors.
En marchant vers la porte de la maison de Sandrine, j’essaie de comprendre pourquoi je suis si nerveuse.
Sandrine et moi travaillons ensemble depuis trois ans. On parle souvent (trop souvent?) de sexe, sans aucune gêne. Peu importe qui nous écoute. On prend un malin plaisir à mettre nos collègues mal à l’aise en parlant de nos amants et (surtout) de nos amantes.
Mais, ce soir, je suis sur le point de franchir une grosse étape dans ma relation avec Sandrine.
Elle m’a déjà parlé de ses soirées « dessert », sans m’en dévoiler tous les secrets. J’étais intriguée, je lui posais beaucoup de questions, mais je n’arrivais pas à la faire parler. Je m’étais souvent masturbée, dans mon lit, en rêvant que j’étais invitée à une de ces soirées.
Donc, je devrais être contente qu’elle m’ait enfin invitée, non? Mes bobettes devraient être détrempées, mes lèvres gorgées dans l’attente de tous les plaisirs à venir.
Oui. Reste que mon cœur bat la chamade quand même.
Me voilà devant la porte. Une grande respiration et je cogne.
Sandrine et son mari Samuel ouvrent la porte et me sourient. Les yeux de Samuel vont tout de suite vers mon décolleté plus que plongeant et il sourit à pleines dents.
« Ophélie, je suis contente que tu sois là, » me dit Sandrine en m’enlaçant.
À l’oreille, elle me demande si j’ai respecté sa consigne. Je l’assure que oui.
Samuel m’enlace à son tour. Il en profite pour promener ses mains sans gêne dans mon dos et me flatter les fesses au passage. Est-ce qu’il accueille toutes ses invitées de la sorte?
Il me prend par la main et me mène au salon, où une douzaine de personnes sont debout, buvant et mangeant tout en discutant à voix basse.
« Groupe, je vous présente Ophélie, » dit Samuel.
Les gens interrompent leurs conversations et me saluent en souriant. Je constate rapidement que je ne connais personne, mais aussi que les cinq hommes et sept femmes sont tous très beaux. Des corps athlétiques et sans faille, des visages dignes de revues de mode. C’est intimidant, mais les regards satisfaits des hommes et de quelques femmes me disent que je suis la bienvenue.
Sandrine me tend une coupe de vin rouge en m’attrapant par la taille.
« Il y a des petites bouchées, si t’as faim, » me dit-elle. « Mais garde-toi de la place pour le dessert. »
Tout en mangeant et en sirotant mon vin, je m’assois avec Samuel et une femme dont je ne connais pas le nom. Nous discutons de tout et de rien, mais eux ne cessent de me déshabiller des yeux. Il y a longtemps que je n’ai pas été regardée comme ça. C’est plaisant!
Sur le coup de minuit, la soirée prend une tout autre tournure.
« Mesdames, messieurs, » dit Sandrine en s’installant au centre de la pièce. « C’est l’heure de nommer le roi ou la reine de la soirée. Choisissez votre partenaire. »
Des couples se forment. Samuel et la femme anonyme s’éloignent et me laissent seule dans mon coin.
« Je serai ta partenaire, » me dit Sandrine en me prenant la main.
Je souris et lui demande ce que nous devons faire. Elle me dit d’attendre et me quitte pour aller mettre de la musique.
À notre gauche, un homme guide sa partenaire, une statuesque rousse à la poitrine ferme, au centre. Sans attendre, ils se collent et entament une danse lascive. Leurs corps s’emmêlent, les mains de l’homme s’attardent sur la poitrine de sa compagne. Après avoir partagé un langoureux baiser, ils commencent à se déshabiller. Personne ne parle. Tous les regards sont fixés sur eux.
L’homme retire le chandail de la femme, lui caresse les seins et l’abdomen. La femme lui dénoue la ceinture et glisse son pantalon par-dessus l’impressionnante bosse dans son caleçon et vers le sol. Elle se retourne pour qu’il puisse s’occuper de sa jupe, qui tombe à ses chevilles pendant qu’il fait balader ses mains sur ses cuisses et ses mollets, avant de remonter et de lui peloter le mont de Vénus. Elle plie les genoux et gémit.
Maintenant que l’homme est torse nu, ils regagnent leur place et sont remplacés par un couple de femmes, qui les imite. Deux autres couples les suivent avant que Sandrine ne me prenne par le bras.
Debout au centre de la pièce, je sens le regard des hommes et des femmes se fixer sur nous. J’ai soudainement très chaud. Sandrine rit en voyant mon visage, qui est probablement écarlate. Elle me chuchote de ne pas avoir peur et de me laisser aller.
Me fixant dans les yeux, Sandrine glisse ses mains fines sous ma blouse et remonte jusqu’à mes seins, qu’elle empoigne fermement par-dessus mon soutien-gorge en dentelle. Je sens mon jus couler hors de ma fente et le long de mes cuisses. En un rien de temps, Sandrine fait sauter les boutons de ma blouse et me l’enlève. Insatisfaite, elle s’attaque à mon pantalon, qui va rapidement rejoindre ma blouse dans un coin. Je ferme les yeux pendant qu’elle m’embrasse la nuque et les épaules, tout en m’agrippant fermement les fesses.

« Tu sens bon, » me chuchote-t-elle avant de retourner à sa place, un sourire espiègle pendu à ses lèvres.
Allumée comme je l’ai rarement été, je retourne à ma place en me retenant de ne pas sauter sur Sandrine.
C’est alors que je m’aperçois que tous les autres sont dévêtus. Les hommes ont gardé seulement leur caleçon noir et les femmes, leurs sous-vêtements, noirs aussi. J’étais la seule à porter un ensemble rouge.
« Notre reine, c’est Ophélie, » s’exclame Samuel.
Sandrine me fait signe de la suivre. Nous montons à l’étage et entrons dans ce que je devine être la chambre des maîtres. Un lit king trône au centre. La musique légère qui joue et les chandelles réparties un peu partout créent une ambiance très romantique.
« Je vais te bander les yeux, » m’explique Sandrine en me montrant un ruban de tissu noir. « Après, couche-toi sur le ventre et attends. »
Elle quitte après s’être assurée que je ne vois rien au travers de mon bandeau. Je m’étends sur le lit, anxieuse de découvrir ce qui suivra. Heureusement, l’attente est très courte.
Je frémis sous le toucher de deux mains qui me massent les pieds. Par la douceur et la lenteur des mouvements, je devine que ces mains appartiennent à une femme. Elle défait l’agrafe de mon soutien-gorge, puis me badigeonne d’huile à massage. Elle passe de longues minutes à me masser le dos, les épaules et le cou. Puis, sans mot dire, elle cesse.
Résistant à la tentation d’enlever le bandeau qui me prive d’un sens, je me défais de mon soutien-gorge. Mes seins sont à peine libérés qu’une langue chaude encercle mon auréole gauche, tandis qu’une main définitivement masculine s’empare de mon mamelon droit et le pince délicatement. Il ne suffit que de quelques secondes pour que je jouisse bruyamment. Je tente de retirer ma culotte détrempée, mais on m’en empêche forcément.
Dans les minutes suivantes, qui me paraissent des heures, mais que je souhaiterais infinies, je subis un assaut complet des sens.
Mon corps devient un véritable terrain de jeu pour les autres invités. Je n’arrive plus à savoir combien de mains me caressent, combien de langues me lèchent, ni à qui je dois toute cette attention. Chacun de mes seins est enfourné dans une bouche. Un homme s’agenouille au-dessus de moi et dépose son gland sur mes lèvres. J’ouvre la bouche pour le sucer pendant que je lui caresse les couilles. On m’enlève ma culotte pour avoir un accès libre à mon vagin luisant et à mon clitoris gonflé à bloc. Pendant qu’une langue attaque mon clito, on passe trois doigts charnus dans mon vagin, allant sans tarder vers mon point G. On me lubrifie l’anus, avant d’y insérer un vibrateur. Tous mes trous sont bourrés.
Mon corps tout entier est secoué par une succession d’orgasmes, tous plus forts les uns que les autres. Je n’en peux plus et je supplie mes tortionnaires de me laisser reprendre mon souffle.
Les mains et les langues se retirent. Mon cœur bat à vive allure lorsque je sens une présence au-dessus de ma tête. Un parfum familier me vient au nez. Je tends la langue vers le haut et trouve une chatte détrempée. J’ouvre les lèvres afin d’avoir un accès complet à sa bille, que je prends un malin plaisir à mordiller et lécher. La femme se laisse tomber sur moi en position de 69 et soupire. Je poursuis mon cunnilingus pendant qu’elle se trémousse sur moi.
Soudainement, elle pousse un cri. Je passe une main sur son vagin et y découvre une queue bien dure. L’homme la pénètre brusquement, puis plonge sa queue couverte de jus dans ma bouche. La femme plonge un doigt dans ma chatte et je gémis autour du membre bien dur. L’homme émet un grognement animal pendant que la femme continue son assault sur moi, sa langue tourbillonnant autour de mon clito engorgé.
Lorsque je sens que la femme est sur le point de jouir, je colle ma bouche sur son clito et le suce vigoureusement. Elle crie à tue-tête lorsque l’orgasme lui traverse le corps. Je m’assure de récupérer chaque goutte du délicieux nectar qui inonde mes lèvres. Puis, c’est au tour de l’homme d’exploser dans ma bouche. Je me fais un devoir de le siphonner jusqu’à ce qu’il ait vidé ses couilles.
Tout à coup, la salle est plongée dans un silence paralysant. Est-ce la fin?
De longues minutes passent avant que je sente une main froide frôler mon épiderme sensible.
« Le dessert était à votre goût, reine? »
J’enlève mon bandeau. Sandrine est allongée à mes côtés, nue comme un ver. Tous les autres ont quitté la chambre, qui sent le sexe à plein nez.
Quelques semaines plus tard, j’eus le privilège d’inviter une copine chez moi. Je l’invitai à porter des sous-vêtements rouges…