Hypnose

La séance d’hypnose

« Je ne sais pas si c’est prudent, » dis-je en croisant les bras.

Le psychiatre fait couiner son énorme chaise de cuir en se penchant vers moi.

« De quoi as-tu peur, Samuel? Tout ce que tu diras restera entre nous. De toute façon, l’accident horrible de ton père a été fortement médiatisé. »

J’hésite.

« Les médias n’ont pas tout dit, » ajouté-je.

Le psychiatre sourit.

« Je comprends tes appréhensions, mais tu n’es pas coupable de ce qui s’est passé. Ton père était un grand malade. Il n’avait pas réussi à dompter toutes ses zones d’ombres. La médecine aurait pu l’aider s’il avait été traité pour sa sociopathie. »

Mon corps se raidit. Je serre les poings dans un mouvement involontaire. Je ne sais pas trop quoi faire de ces explications théoriques, qui tournent autour de la folie destructrice de mon père sans jamais la nommer.

« Un malade? Il n’avait pas un mauvais rhume! Il a tenté de tuer ma mère avec un marteau! »

« Je comprends ta colère. Elle est totalement légitime. Je suis ici pour t’aider à… »

« J’ai fait quelque chose de grave…» rétorqué-je en baissant la tête.

« Tu as fait quelque chose de grave? » répète-t-il mot pour mot, en bon clinicien.

Je reste coi. Il ne comprendrait pas.

S’il savait…

Le spécialiste note quelque chose dans son calepin. Ignorant les mesures de sécurité dictées par la pandémie, il place sa main sur mon genou pour me rassurer.

« On peut réessayer la suggestion ou l’hypnose, si tu préfères. Elle te permettrait de te confier en contrôlant la tempête émotive que tu refoules depuis des semaines. »

Je hoche la tête pour acquiescer sans me douter de la boîte de pandore que je m’apprête à ouvrir.

« Bien, » dit-il. « Installe-toi confortablement et concentre-toi sur ma voix. Seulement ma voix. Tu plonges lentement dans un sommeil profond, mais tu continues à m’entendre et à répondre à mes questions… »

J’ai l’impression d’être avalé par ma chaise. La voix du médecin semble provenir du fond d’un puits. Une bourrasque d’automne au parfum de feuilles mortes brûlées chatouille mes narines. J’ouvre les yeux et me retrouve chez mes parents, couché dans mon lit, comme le soir du drame. La chambre est silencieuse. La fenêtre est entrouverte et les rideaux ondulent au bout de mon lit.

Il y a aussi un ricanement malsain que je ne parviens pas à identifier. Quelqu’un ou quelque chose qui s’alimente de ma peur. Un énorme sentiment d’oppression m’envahit, comme une pierre de cent livres qui écrase ma poitrine.

La chose est tout près et m’examine.

Elle me veut du mal.

Elle est juste à côté de ma tête. Je sens son souffle putride sur ma joue. Je suis paralysé, incapable de tourner la tête pour l’apercevoir. Avec un effort surhumain, j’arrive à bouger les yeux. La bête se cache. J’observe d’abord le plafond de ma chambre. Gris, zébré d’ombres hétéroclites et menaçantes. La chose se moque encore et me glace le sang.

Des cris brisent le silence et me font sursauter. Mes parents qui s’engueulent, comme à l’habitude. Soudainement, mon corps se redresse, je m’élève et flotte à la verticale. J’avance à une vitesse folle. J’arrête subitement devant un escalier en colimaçon qui descend dans la noirceur. Le Mal est juste derrière moi et me contrôle. Il me pousse vers l’escalier. Je commence à descendre lentement. La noirceur est de plus en plus opaque. Une lumière blanche me précède, mais ne permet de voir que quelques pieds devant moi. Des gouttes d’eau tombent au fond d’un lavabo en métal. Tout autour, un mur de tristesse et de larmoiements. Je m’efforce de rester dans le minuscule halo de lumière rassurant.

Je descends l’escalier. Les marches craquent à chacun de mes pas. Au premier palier, un petit objet s’extirpe du sol. Une brindille qui devient un arbre et pousse rapidement pour se transformer en un lampadaire d’une autre époque. Ma défunte grand-mère sort de l’ombre et s’approche du luminaire. Elle pointe quelque chose derrière moi. Ses yeux sont exorbités. Elle est terrifiée. Elle hurle quelque chose, mais aucun son ne sort de sa bouche. Elle me fixe avec tendresse. Une larme roule sur sa joue. Elle tente de me convaincre de rester sur son palier, mais un bourdonnement de plus en plus assourdissant l’interrompt. Le vacarme risque de m’engloutir, comme un navire en plein naufrage. Elle se bouche les oreilles. Soudainement, le bruit cesse, remplacé par un silence total, ou plutôt par une absence de son qui me donne le vertige.

Soudain, un murmure, une plainte familière m’attire au prochain palier, au bas de l’escalier. Le niveau suivant est plongé dans l’obscurité totale. J’avance même si ma grand-mère m’exhorte à rester avec elle. Le murmure est de plus en plus insistant, jusqu’à devenir un cri. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale. C’est la voix de ma mère qui m’implore de l’aider, comme à l’habitude, quand mon père est trop saoul et qu’il menace de la tuer.

Je me précipite vers les marches et descends rapidement même si la lumière minuscule qui me précède commence à vaciller. Des sanglots étouffés proviennent des murs tout autour, comme si la maison avait enregistré des années de tristesse et de peines inconsolables pour les vomirent sur mon passage. Plusieurs bras décharnés sortent des murs et tentent de m’attirer vers les ténèbres. Mon cœur s’emballe à chacun de mes pas. Je ne veux pas descendre, mais je suis incapable de résister à l’urgence de sauver ma mère. La noirceur devient de plus en plus opaque, palpable, hideuse. Une odeur de soufre et de pourriture agresse mes narines.

Devant moi, une faible lueur éclaire une silhouette immobile. L’inconnu est assis sur une chaise, la tête penchée vers le sol. Il porte une longue tunique noire. Un capuchon cache son visage. Quelque chose me pousse vers l’avant, j’avance avec prudence jusqu’à lui. Son parfum Old Spice camoufle à peine l’odeur de sa transpiration. L’homme emmitouflé dans son déguisement moyenâgeux respire avec difficulté. Il toussote puis ricane comme un dément.

« Tu ne perds rien pour attendre. »

La voix de mon père.

Je veux me retourner et fuir, fuir, FUIR!

J’en suis incapable. Je sais au plus profond de moi qu’il va relever la tête pour me fixer avec ses yeux injectés de sang avant de me battre à coup de poing et à coups de pied. Mon cœur rate un battement. Je respire de plus en plus vite, incapable de contrôler la panique qui m’envahit. J’ai l’impression de me noyer.

La tête de mon père se relève tranquillement. Son visage est un masque de haine. Derrière lui, j’aperçois brièvement ma mère, étendue au sol, le visage couvert d’ecchymoses. Mon paternel se lève et laisse tomber la tunique. Son corps est un amalgame grotesque, mi-humain, mi-animal. Il doit faire plus de huit pieds.

« Cette fois-ci, tu ne pourras pas m’empêcher de la tuer! »

Il sourit. Un rictus qui s’agrandit jusqu’à déchirer le coin de ses joues pour montrer des dents pointues.

« De toute façon, » ajoute-t-il, « tu n’as pas assez de couilles. »

Mon poing fermé arrive enfin à bouger. Je le frappe une fois. Juste assez pour exprimer un peu de ma colère trop longtemps refoulée. Mon attaque ne semble pas l’importuner. Il se contente de rire et place ses mains velues sur ses hanches. Je croise le regard suppliant de ma mère. Alors, comme si le volcan qui m’habite fait finalement irruption, je fonce sur mon géniteur. La force de mon attaque le surprend.

« Réveille-toi, Samuel! »

J’ai l’impression de tomber pendant plusieurs secondes avant de me réveiller en sueur, les doigts crispés sur les bras de la chaise de cuir noir.

Devant moi, le médecin me dévisage en essuyant le sang qui coule de la balafre qu’il a sur la joue avec un mouchoir. Je déglutis.

« Je… Je vous ai frappé? »

Il hoche la tête.

« Ne t’inquiète pas, ce n’est qu’une égratignure. »

« Je suis désolé. »

Il lève la main et fait signe de ne pas m’inquiéter.

« Nous avons fait de gros progrès aujourd’hui! » ajoute-t-il.

« Vraiment? »

« Absolument. Tu dois être très fier de toi, Samuel. Tu commences à accepter ta part d’ombre, c’est la première étape pour espérer la contrôler. Et tu dois accepter ce qui s’est passé ce soir-là pour pouvoir t’en libérer. »

Il se lève et se dirige vers la porte de son bureau.

« On se revoit la semaine prochaine. »

Je m’extirpe de la chaise de cuir humecté par ma sueur et me lève à mon tour, les jambes flageolantes, comme si j’avais couru un marathon. Je le salue et quitte son bureau. J’ai l’impression qu’un poids de mille livres est tombé de mes épaules. J’avance dans la nuit froide. Sous un chêne, un peu plus loin, un inconnu me fixe. Il semble m’attendre. Je fais demi-tour et suis un piéton pressé qui pénètre dans l’embouchure du métro Laurier.

La semaine passe si vite que je me retrouve déjà dans la salle d’attente du psychiatre.

Je feuillette en diagonale un magazine désuet, un spécial « Jeux olympiques de Séoul ». Devant moi, un patient criblé de tics nerveux risibles consulte sa montre toutes les deux minutes. Il penche la tête d’un côté et me pointe avec son index. Ses yeux révulsent.

« Il est trop tard. Tu es maintenant comme lui! »

J’échappe le vieux magazine.

« Qu… Quoi? »

Je cligne des yeux et l’inconnu s’assoit sur le bout de son siège, en examinant ses chaussures, malgré les tics qui le tourmentent.

Je soupire.

J’ai fabulé.

La porte s’ouvre enfin et le médecin nous accueille avec bonhomie.

« Tu peux entrer dans mon bureau, Samuel. Donne-moi deux minutes et je te reviens. »

« OK. »

Je dépose mon manteau sur la patère et m’installe dans le fauteuil confortable. Je contemple les diplômes qui garnissent les murs, juxtaposés à des peintures abstraites qui ressemblent à des crachats de couleurs disparates. Une petite table couleur acajou est postée à côté de la chaise vide du psychiatre. Dessus, une tasse de café fumant posée sur une assiette en vitre, un couteau à enveloppe et quelques lettres empilées avec soin. À l’extérieur du bureau, le patient monte le ton. Je ne perçois que des bribes incompréhensibles et des jurons. Et puis la phrase : « Il est le Mal » suivie des protestations du docteur. Je déglutis.

Un bruit de gifle inconvenant. Comme si le médecin avait frappé le patient. Une porte claque et le médecin apparaît enfin, les joues rosies par la colère.

« Je m’excuse, Samuel. Il y a certains patients qui demandent plus d’attention. »

Je reste coi, mais hausse les épaules en guise de réponse.

« Comment s’est passée ta semaine? »

Malgré l’anxiété qui m’assaille, je réponds : « Bien ». Le doc se frotte les mains. Il semble plus enthousiaste que moi de débuter la session.

« Alors, tu veux essayer de replonger à nouveau? »

« OK, » répliqué-je, malgré la boule qui se forme dans mon estomac.

« Tout ira bien, je te le promets. »

J’inspire et expire longuement. Le psychiatre m’amène plus rapidement dans les limbes.

Je flotte au-dessus de mon lit, chez mes parents. Je me retrouve rapidement devant l’escalier en colimaçon. Au premier palier, ma grand-mère tente de me prévenir de quelque chose. Le son de sa voix est étouffé par un bourdonnement assourdissant.

Silence.

Au bas de l’escalier, une plainte, un gémissement. C’est la voix de ma mère qui m’implore de l’aider. La noirceur devient de plus en plus opaque, palpable, hideuse. Une odeur de soufre et de pourriture agresse mes narines. La silhouette immobile, assise sur une chaise, la tête penchée vers le sol. La longue tunique noire. Le visage camouflé par le capuchon. Le parfum Old Spice. Le ricanement dément de mon père.

Tout à coup, un mouvement à ma gauche. Je n’ai pas le temps de réagir. Mon père, mi-homme, mi-bête, me fonce dessus. Il me plaque au sol et commence à me rouer de coups et à me griffer, déchirant de longs lambeaux de peau. Mais cette fois-ci, la peur fait place à la colère. Je le dévisage et constate, pour la première fois, une appréhension de sa part. Une toute petite anfractuosité dans laquelle plongent ma colère et mon désir de vengeance, refoulés juste sous la surface dans un miasme putride de frustrations, de colère et de ressentiments. Je le repousse d’un coup de pied avec une facilité déconcertante. Il percute la chaise.

Je m’approche de lui dans la pénombre de ce sous-sol humide et le relève violemment. Un autre ricanement malsain. Ses yeux vitreux. Sa peau blafarde, rayée de veines bleutées. Il sourit. Un rictus morbide. Il ouvre la bouche et une araignée aux longues pattes s’échappe et s’enfuit dans les ténèbres. Le visage du paternel se contorsionne. Deux cornes transpercent son front rempli de pustules. Il me considère avec dégoût.

« Est-ce qu’ils savent ce que tu as fait? »

Je serre les poings.

« Qu’est-ce que ça change? Tu es mort! Je te déteste! Elle méritait plus que toi, que ta violence, ton contrôle et tes abus! »

« La culpabilité te ronge. C’est toi qui m’as poussé en bas de l’escalier en colimaçon! Ce n’était pas elle! »

« Qu’est-ce que ça change? Tu la tuais à petit feu! »

Il sourit encore.

« Je te réserve une surprise. »

Un geyser de rage me fait trembler comme une feuille. Je perds le nord. Je fonce sur lui et frappe, frappe et frappe encore. Sa mâchoire se brise, son œil droit éclate comme une pastèque pourrie. Le sang gicle sur mon torse, mon visage. 

Impossible d’arrêter ce volcan survolté qui macère depuis plus de quinze ans. Derrière moi, un cri de femme. Ma mère? Ma grand-mère?

« Arrête! Tu vas le tuer! »

Rien ne peut plus m’arrêter. Je le martèle de coups.

Le visage écrabouillé de mon père se transforme, remplacé par un trou noir qui me glace le sang.

« J’ai gagné, » clame-t-il, même si sa langue pend au bout de sa mâchoire fracturée.

Une épée apparaît dans ma main. Je le frappe au cœur, de toutes mes forces.

Une autre voix, masculine, implorante, semble parvenir du néant.

« Arrête, Samu…»

Je me réveille en sursaut. Je porte ma main à ma bouche. Devant moi, le psychiatre affalé au sol, le visage tuméfié, une plaie béante au thorax qui saigne abondamment.

« NON!! »

Je me lève d’un bond, paniqué.

Au plafond, dans le coin du bureau du médecin, une ombre qui absorbe toute la lumière de la pièce. Une silhouette apparaît dans le néant, suivi d’un ricanement.

Mon père.

« C’est fini maintenant, » me nargue-t-il.

Je détourne le regard et fonce vers la porte.

« C’est impossible, je vais me réveiller et… »

La porte s’ouvre toute seule. Le patient qui attendait plutôt dans la salle d’attente est étendu au sol, livide, immobile. Il gît dans une mare écarlate et fixe le plafond, la bouche ouverte, la langue tranchée sur sa largeur. Je ferme les yeux.

« C’est une hallucination. Rien de tout ça n’est réel. »

Je croise mon regard hébété dans le miroir de l’entrée principale. J’essuie les taches de sang sur ma joue du revers de la main. La porte automatisée s’ouvre pour me céder le passage. Dehors, une brise d’automne me rassure. Je revêts mon masque jetable.

Je m’éloigne de la clinique en baissant la tête.

Mon père ou la chose qu’il est devenu me suit. J’essaie de l’ignorer.

« Tu crois que tu peux fuir ta vraie nature? »

« Ta gueule! »

Devant moi, un passant sursaute et s’éloigne en pressant le pas.

« Tu as perdu, renchérit mon paternel. »

Je m’arrête.

« Laisse-moi tranquille! »

« Il est trop tard maintenant. »

Je me dirige vers l’entrée du métro Laurier. Je franchis le seuil. La lumière aveuglante et froide des néons me rassure. Un musicien me salue. Tout est normal. Je descends l’escalier et soupire.

« J’ai imaginé tout ça. C’est certain! »

Je cherche ma carte de métro dans la poche de ma veste.

Au bas des marches, un mendiant. Dans la cinquantaine, grand, aux larges épaules, comme mon paternel.

Ma main bute sur un objet métallique caché dans la poche de ma veste. L’inconnu au bas des marches rigole sans raison.

Je crois que je vais m’évanouir. Dans ma main, le couteau à enveloppe taché de sang. L’itinérant s’esclaffe.

« Alors, tu crois encore que tu fabules? »

Comme s’il avait mis le feu aux poudres, je fonce sur lui et tout devient noir.


Une brise d’automne me réveille doucement.

Un mauvais rêve?

Je tente de me relever, j’en suis incapable. Des sangles de cuir me maintiennent couché sur un grand lit. Un visage apparaît. Une femme vêtue d’une blouse blanche.

« Vous m’entendez, Samuel? »

J’essaie de lui répondre, mais aucun son ne sort de ma bouche.

« Il ne réagit pas encore. Depuis combien de temps est-il catatonique? »

« Au moins deux jours, répond une jeune voix masculine. »

La femme se penche vers moi et m’ausculte avec un crayon lumineux et un stéthoscope.

« Il faudra penser à augmenter les doses de benzodiazépines. »

« Bien. »

Un parfum de soufre empeste la chambre close. Au plafond, juste au-dessus de ma tête, une ombre apparaît. Je suis incapable de fuir ni de réagir. Le visage putréfié de mon père flotte lentement vers moi, jusqu’à ce que son nez touche le mien.

« Maintenant que tu es enfermé, tu ne pourras plus m’empêcher de la tuer. »

La silhouette disparaît. Un infirmier entre dans la chambre.

« Docteur Grenier des soins intensifs tente de vous rejoindre depuis quelques minutes, madame Leroy. »

« Docteur Leroy. »

« Pardon, docteur. Il m’a demandé de vous faire le message suivant : monsieur Marchand, le père de Samuel, est sorti de son état comateux et pourra être transféré en observation pour la suite de sa convalescence. »

Son coma? Il n’est pas mort! J’aimerais hurler, sortir et prévenir ma mère, mais j’en suis incapable. Je suis coincé dans ce corps inerte et un parfum de mort flotte dans la chambre étroite.  

Un ricanement incessant se répète en boucle.


Vous désirez participer au prochain Concours de récits et courir la chance de voir votre nouvelle être publiée sur Allez, raconte? Cliquez ici pour connaître tous les détails!

Encouragez les Raconteurs d'ici en partageant

6 comments

  • Merci Lou pour ta générosité et ton commentaire encourageant ! Il est d’autant plus significatif qu’il provient d’une autrice douée comme toi ! Au plaisir de te lire (dans un style/univers commun) 😉

  • Lou Benedict

    Alain, Alain, Alain… Je suis éblouie, au bord de l’évanouissement. Au moment de te lire, mon cerveau fourmille d’hypothèses, tu déjoues mon imaginaire. Les descriptions sont sensorielles, quelle qualité d’écriture. Je suis d’autant troublée que je termine de peaufiner une histoire de 35 000 mots où quelques éléments communs et troublants s’y pavanent : Théo et sa colère contre un père destructeur, d’où un parricide pour libérer sa mère Ariane. L’hypnose pour tenter de trouver une raison de continuer à vivre et échapper à ce triangle toxique familial. Le lampadaire d’une autre époque… Bref, j’hésite entre trois titres, pour te montrer les intersections : Minotaure : le monstre en toi. L’éternité, tout de suite. Le Petit Prince s’est perdu.

  • Merci pour ce moment intense d’évasion. Une belle écriture et une histoire qui nous tient accroché jusqu’à la toute fin.

  • Francine

    Une bonne nouvelle bien ficelée. Bravo!

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.